Nous venons d’apprendre que l’enquête publique concernant le projet de Valomarne (incinérateur de Créteil) est prévue du 29 juin au 1er août 2020. Ce projet prévoit en particulier la construction d’un troisième four à Créteil qui brûlera 120 000 T de déchets supplémentaires.
Après une concertation biaisée l’année dernière menée par SUEZ, c’est une nouvelle preuve de la volonté de passer en force avec ce projet polluant et dangereux pour la santé des habitants. En effet, le moment choisi ne permettra pas une large participation des citoyennes et des citoyens alors que la péri ode d’urgence sanitaire n’est pas terminé et que les vacances estivales débutent. C’est une véritable entorse à l’article 7 de la Charte de l’environnement de valeur constitutionnelle : « Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites défini es par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement. »
Nous alertons depuis plusieurs mois sur l’existence de ce projet qui est très éloigné de l’intérêt général et d’une véritable politique écologique en matière de gestion des déchets.
Il faut souligner que l’énergie produite par le troisième four sera livrée uniquement au réseau de la Compagnie Parisien ne de Chauffage Urbaine (CPCU) et non au Réseau de Chauffage Urbain de Créteil. En revanche, c’est 100 % des habitant·e·s de Créteil qui subiront les milliers de camions supplémentaires et la pollution atmosphérique ! À quand une étude d’impact sur la santé des habitant·e·s à proximité de l’usine d’incinération.
S’agissant des déchets enfouis dans la région Île-de-France que nous devrions prendre en charge, ils proviennent quasi intégralement de l’activité économique des entreprises. Il faut souligner que la capacité actuelle de l’incinérateur de Créteil couvre largement les besoins la population des villes adhérentes dont Créteil au Syndicat Mixte Intercommunal de Traitement des Déchets Urbains du Val de Marne (SMITDUVM). Dès lors, est-ce à la population de supporter le traitement des déchets économiques ? Créteil et le Val-de-Marne ne sont pas les poubelles de la région Île-de-France, Madame Pécresse, sa présidente, soutenant d’ailleurs ce projet.
Nous demandons à Monsieur Laurent CATHALA, maire de Créteil et candidat pour sa réélection, qu’il intervienne auprès du Préfet pour exiger un report de cette enquête publique. Nous soutenons la demande de l’association ALIC faite au Préfet. Nous appelons également toutes les citoyennes et les citoyens concerné-es à s’informer et à se mobiliser contre ce projet archaïque.
La France Insoumise de Créteil demande :
– un abandon du projet du troisième four,
– une véritable démarche Zéro déchet en réduisant massivement les déchets à la source,
– privilégier le tri à l’incinération,
– tri à la source des bio déchets,
– gestion publique de l’usine d’incinération et réduction progressive de sa capacité à hauteur des besoins de la population des villes adhérentes au SMITDUVM,
– le développement du réseau de géothermie pour alimenter le réseau de chaleur de Créteil.
Pour
l’avenir de Créteil, notre programme éco-socialiste – Créteil, le 6 mars 2020
Les élections
municipales semblent parfois un peu éloignées des grands enjeux qui traversent
actuellement notre société et qui sont le fruit des impasses du capitalisme :
dérèglements climatiques, réforme des retraites, menaces de guerre, crise
financière, démantèlement des services publics …
Pourtant, ces élections de l’année 2020 sont à un moment charnière de la vie démocratique de notre pays. A Créteil tout particulièrement, la liste citoyenne ‘Créteil, l’avenir en commun’ pourrait faire basculer de vieux équilibres et montrer la voie d’un nouveau projet politique.
En effet, nous
pensons qu’il est possible de renouveler la politique et de s’appuyer sur les
avancées locales pour participer à l’émancipation de toutes et tous. Des
solidarités peuvent se construire à l’échelle d’un quartier ou dans la reprise
en main des réseaux qui structurent notre vie : énergies, transport,
communication, alimentation … Il faut s’appuyer sur ces dynamiques sociales
pour engager la transformation de nos modes de vie au quotidien.
En ce sens, le
productivisme, intrinsèquement liée au consumérisme qu’incarne le mégacentre
commercial de Créteil Soleil, doit être définitivement remisé aux oubliettes de
l’histoire. En participant au grand déménagement du monde il est incompatible
avec la survie de la planète et produit ici et là-bas des régressions sociales
permanentes. A notre niveau et pour agir dès maintenant, il faut appuyer les
revendications de droits collectifs pour les salarié·e·s du centre commercial :
local syndical, restauration collective, rétablissement du repos dominical … A
moyen terme, il faut réfléchir à la requalification de ces milliers de mètres
carrés dédiés à la consommation et se réapproprier cet espace public au cœur de
la ville.
La gestion des
déchets est le revers de la médaille de ce modèle de société productiviste. Il
faut stopper le projet anachronique du troisième four de l’incinérateur qui
conduirait à brûler 120 000 tonnes de déchets supplémentaires sur la ville de
Créteil. Le Val-de-Marne assume déjà 25 % de l’incinération des déchets de la
région alors qu’il ne représente que 12 % de la population, cherchez l’erreur …
ces inégalités environnementales ne sont plus supportables, ni justifiables.
L’association Affamons l’incinérateur de Créteil (ALIC) mène ce combat en lien
avec le Collectif 3R mobilisé contre l’incinérateur d’Ivry. Nous nous appuyons
sur ces luttes écologiques pour proposer un autre modèle de société.
Par ailleurs, un
pouvoir communal éco-socialiste mettra un coup d’arrêt à la privatisation des
biens communs. En cela, la bataille pour la régie publique de l’eau est
centrale dans cette campagne car le contrat entre la ville de Créteil et la
multinationale SUEZ arrive à échéance en 2021. Nous devons rejoindre le vaste
mouvement de municipalisation de ce bien commun vital. C’est aussi de
l’écologie populaire car il est démontré que cette reprise en main conduira à
la baisse des factures de tous les habitant·e·s.
En matière
urbaine, Créteil n’est pas sortie pour une large part de l’héritage gaullien
étatique du tout voiture, le transport étant la première source de gaz à effet
de serre. Or, la place de la voiture est également un élément discriminant
important car bien des ménages n’ont pas les moyens d’entretenir une voiture
alors que celle-ci monopolise une majorité de l’espace public, au détriment des
modes de déplacements plus économiques et plus écologiques. La gratuité des
transports publics est évidemment un objectif à réaffirmer dans le cadre d’un
projet éco-socialiste.
De manière plus
générale, en se retournant sur l’histoire urbaine de Créteil, on peut
distinguer quatre phases du développement urbain de la ville. Une première
phase se situe avant les années 60 avec le noyau urbain du village de Créteil
auquel s’adjoint les logements sociaux du Mont-Mesly à la fin des années 50 et
les Bleuets en 1962. Ces deux quartiers forment encore aujourd’hui les piliers
du patrimoine des logements sociaux de Créteil. En 1965, le Général Billotte,
comme il le formule lui-même, veut avec le « Nouveau Créteil » donner son
Versailles au Général De Gaulle avec un objectif d’atteindre plus de 100 000
habitants. A partir de 1977, avec l’élection de Laurent Cathala toujours en
place, une tentative de municipalisme socialiste est mise en place qui dérive
rapidement vers le modèle dominant de la ville néolibérale, où la ville est
essentiellement construite par les promoteurs immobiliers.
Le dernier grand
projet inutile en date de gratte-ciel « L’arbre de vie » est symptomatique de
cette évolution. Elle est encouragée par l’arrivée de la ligne 15 du Grand
Paris qui aiguise les appétits des spéculateurs immobiliers. C’est pourquoi il
faut mettre en urgence en place l’encadrement des loyers pour préserver
l’identité populaire de Créteil.
Aujourd’hui,
pour remplacer ces projets urbains usés, un nouveau municipalisme
éco-socialiste est possible en s’appuyant sur les luttes urbaines, sociales et
écologiques. Entre l’état et le marché, la commune peut ouvrir des perspectives
d’émancipation sociale et écologique. Si les cristoliennes et les cristoliens
le décident, Créteil pourrait incarner ce modèle de ville écosocialiste.
Ce projet va de
pair avec une refonte totale de la démocratie locale. David Harvey, géographe
britannique souligne dans un ouvrage de 2010 intitulé Géographie et capital : «
Il est impératif de travailler à la démocratisation du droit à la ville et à la
construction d’un large mouvement social pour que les dépossédés puissent
reprendre le contrôle de cette ville dont ils sont exclus depuis si longtemps,
et pour que puissent s’instituer de nouveaux modes de contrôle des surplus de
capital qui façonnent les processus d’urbanisation. Henri Lefebvre avait raison
de souligner que la révolution serait urbaine, au sens large du terme, ou ne
serait pas. »
Aussi, nous
proposons des outils de reprise en main du pouvoir démocratique nécessaire pour
accompagner cette révolution citoyenne : révocation des mandats, référendum
d’initiative citoyenne, budgets participatifs, appui technique et droit à
l’expertise indépendante, création d’ateliers urbains …
L’enjeu est
ainsi pour nous de dessiner une alternative démocratique, sociale et
écologique, à partir de l’échelle locale, contre le régime néolibéral
autoritaire de Macron et les perspectives brunes du Rassemblement National.
Sans céder au catastrophisme, l’éco-socialisme est une voie de sortie par le
haut de la crise démocratique, sociale et écologique.
Thomas
Dessalles, tête de liste de la liste citoyenne « Créteil, l’avenir en commun »
soutenue par la France Insoumise
Notre liste citoyenne ‘Créteil, l’avenir en commun’ adopte 10 mesures du ‘Pacte pour la transition’ rédigé par des dizaines d’associations pour construire des communes plus écologiques et plus justes. Nous partageons ces objectifs et il est nécessaire que Créteil participe activement au tournant écologique nécessaire. Le tissu associatif de la ville est riche et les habitant·e·s souhaitent la mise en place d’une politique véritablement écologique. Pour répondre à cette attente, nous nous engageons à :
–
Se doter d’une politique ambitieuse d’achats publics responsables
incluant des dispositions sociales, environnementales et locales
–
Mener une politique de sobriété, d’efficacité énergétique et
d’alimentation à 100 % en énergie renouvelable et locale des
bâtiments, véhicules communaux et éclairage public
–
Soutenir les rénovations à haute efficacité énergétique en
accompagnant en particulier les ménages en situation de précarité
énergétique
–
Protéger la ressource en eau, en assurer une meilleure qualité et
un accès garanti à toutes et tous, en la considérant comme un bien
commun
–
Mettre fin au développement de grandes surfaces commerciales sur le
territoire
–
Contribuer à la fin des projets et infrastructures qui augmentent
les émissions de gaz à effet de serre et font reculer la
biodiversité
–
Donner la priorité aux mobilités actives (marche, vélo) dans
l’espace public
–
Proposer une alimentation biologique, moins carnée, locale et
équitable dans la restauration collective
–
Impulser et financer une démarche collective de prévention,
réemploi, valorisation des déchets en régie ou avec des acteurs de
l’économie sociale et solidaire
–
Co-construire avec tous les acteurs concernés une politique
associative locale volontariste
A
Créteil, il est urgent d’agir pour le climat et la planète !
Depuis le mois de mai de cette année, des dizaines de maires, y compris en milieu urbain, ont pris sur leur territoire des arrêtés antipesticides (carte interactive), pour protéger la santé de leurs habitants face au ravage de ces produits cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques.
En
effet, la loi Labbé de 2014 a interdit les pesticides depuis 2017
pour les collectivités et depuis 2019 pour les particuliers.
Cependant les entreprises ou syndics de copropriété peuvent faire
appel à des entreprises de jardinage qui utilisent des pesticides
qui contaminent toute la population.
Alors,
qu’attendons nous pour rejoindre ce combat ?
Il
faut élargir le mouvement car l’État cherche à faire taire les
maires en les attaquant au tribunal. Treize communes du Val-de-Marne
ont pris des arrêtés qui ont été suspendus par le tribunal de
Melun. Mais le tribunal de Cergy-Pontoise a donné
raison
aux maires de Sceaux, Antony et Gennevilliers (Hauts-de-Seine),
reconnaissant leur pouvoir de police générale dans la protection
des populations face au danger, avéré par de nombreuses études
scientifiques, que représente le glyphosate.
Le président du conseil
départemental du Val-de-Marne, Christian FAVIER, passait au tribunal
le 20 novembre pour son arrêté concernant tout le département.
Plus
largement, c’est aussi la problématique des perturbateurs
endocriniens qu’il faut prendre en charge de manière urgente. Ils
sont présents partout : dans les pesticides, dans les
plastiques, dans les cosmétiques … Ils provoquent de multiples
maladies chroniques (cancers, diabète, obésité …). Les enfants
et les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables.
Notre
mode de consommation atteint ainsi fortement notre santé. En France,
le nombre de cas de cancer est passé de 170 000 à 355 000 entre
1980 et 2012.
Le
Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a rappelé en
septembre 2017 dans son rapport et avis sur la Stratégie nationale
de santé, que le coût en Europe des conséquences des pesticides
perturbateurs endocriniens était estimé à 120 milliards €/an.
Des
collectivités s’engagent contre ce fléau en signant la charte
« Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens »
pour aboutir à l’interdiction des perturbateurs endocriniens. Des
mesures simples peuvent être prises, par exemple : lancer une
réflexion avec les agents communaux concernés afin de pouvoir
supprimer le plastique dans les cantines des écoles, engager les
agents des administrations pour supprimer les petites bouteilles
d’eau et les remplacer par des carafes et des verres.
Pourquoi
pas nous ?
Créteil
doit résolument s’engager dans la transition écologique pour
sauvegarder la santé de ses habitants. La France Insoumise portera
ce combat lors des élections municipales de 2020.
Nous
avions demandé au mois de juin de cette année que s’ouvre au plus
vite un véritable débat citoyen indépendant
sur la pertinence du développement de l’incinération des déchets
à Créteil et dans le Val- de-Marne.
En
effet, la concertation menée du 6 mai au 15 juin 2019 sous l’égide
de SUEZ s’est révélé très largement comme une opération de
communication, tentant de faire passer le projet polluant et inutile
du 3ème four de l’incinérateur de Créteil pour un projet
écologique et moderne. Dans ce cadre, la garante désignée par la
Commission nationale du débat publicne
s’était pas particulièrement illustrée par sa neutralité …
Cependant, la concertation avait permis à de nombreuses associations
et de nombreux citoyens de s’exprimer contre l’extension des
capacités d’incinération à Créteil.
Or,
aujourd’hui, il apparaît que le cadre légal de l’articleL121-16-1
du code de l’environnement n’est pas respecté. En effet, il
dispose :
« Le
garant établit dans le délai d’un mois, au terme de la concertation
préalable, un bilan de celle-ci et résume la façon dont elle s’est
déroulée. Ce bilan comporte une synthèse des observations et
propositions présentées et, le cas échéant, mentionne les
évolutions du projet, plan ou programme qui résultent de la
concertation préalable.
Le
garant informe le maître d’ouvrage, la Commission nationale du débat
public et le représentant de l’Etat du déroulement et du bilan de
la concertation préalable.
Le
bilan de la concertation préalable est rendu public par le garant. »
A
ce jour, aucun document n’a été publié par la garante plus de
trois mois après la fin de la concertation.
Par ailleurs, le même article dispose :
« Lorsqu’il
est saisi d’une demande tendant à la réalisation d’une étude
technique ou d’une expertise complémentaire, le garant motive, le
cas échéant, sa décision de ne pas transmettre cette demande à
l’examen de la Commission nationale du débat public. »
Or,
l’association AFFAMONS L’INCINERATEUR DE CRETEIL a demandé
notamment dans le cadre de cette concertation les expertises
complémentaires suivantes :
Etude
d’impact sanitaire des effets sur les populations riveraines des
pollutions engendrées par l’activité de l’incinérateur de
Créteil existant et des pollutions supplémentaires générées par
le projet d’extension de la capacité d’incinération de
l’incinérateur
Evaluation
des risques concernant l’installation d’une station hydrogène
sur le site de l’incinérateur de Créteil
Alors
que se passe-t-il ? Pourquoi tant d’opacité sur les résultats
de la concertation ? Est-ce pour ménager les intérêts de SUEZ
dont le projet soulevait une opposition de plus en plus importante ?
En tout état de cause, des recours juridiques pourraient être
introduits afin de contester ces violations manifestes du code de
l’environnement.
En attendant, nous continuons à soutenir le combat de l’association AFFAMONS L’INCINERATEUR DE CRETEIL qui se bat contre le projet du 3ème four https://affamonslincinerateur.home.blog/. Nous défendons aussi le développement de la géothermie comme véritable alternative écologique pour le chauffage urbain de Créteil. Rappelons que, pendant la concertation, nous avions demandé à Monsieur le Maire de Créteil et à Madame la garante de publier les études sur l’ouverture d’un second puits de géothermie à Créteil. Rien n’a été malheureusement fait en ce sens … l’écologie et la transparence démocratique sont des combats à mener de front !
Les habitante.s du quartier de La Habette et les membres de la France Insoumise de Créteil ont participé le 15 septembre à la journée mondiale de nettoyage de la planète (WorldCleanUpDay).
Cela a permis de rendre le quartier plus agréable, avec des pelouses et des squares de jeux plus sûrs pour les enfants (nous avons notamment retrouvé des lames de rasoir). Nous avons ramassé 16 gros sacs poubelles.
Loin des discours qui renvoient la question des déchets au comportement de chacun.e, c’était également l’occasion de dénoncer la multiplication des emballages produits par l’industrie et l’usage abusif du plastique. Ce dernier peut être remplacé par des composants biodégradables dans la plupart des cas, mais les industriels s’y refusent.
Enfin, nous avons rappelé notre opposition à la construction d’un troisième four à Créteil pour incinérer les déchets des communes avoisinantes. La ville de Créteil n’a pas besoin d’un four supplémentaire car nos besoin sont largement couverts par les installations existantes. Par contre, cela engendrera de la pollution car des milliers de camions amèneront des déchets de toute l’Ile-de-France pour le seul profit de Suez. Nous sommes bien loin de l’objectif « zéro déchet » qui devrait pourtant guider l’action publique.
Nous appelons les citoyen.ne.s à s’emparer de cette questions des déchets !
Le gouvernement a perdu sa “caution verte”. Cette démission signale l’incapacité de conduire une politique réellement écologique au sein d’un gouvernement réfractaire aux enjeux environnementaux. Mais elle est aussi une invitation pour les citoyens à se mobiliser eux-mêmes pour préserver le climat et protéger l’écosystème. Le samedi 8 septembre, répondons à l’appel d’une marche pour le climat. Exigeons ensemble la sortie des énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole…) et nucléaire et demandons l’avènement du 100% renouvelable.
A l’appel de nombreuses organisations, rassemblons-nous pour une chorégraphie géante sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris ce 8 septembre à partir de 14h !
Puis nous défilerons vers la Place de la République, afin de montrer que seul le peuple peut remettre la lutte contre le dérèglement climatique au centre des priorités !
Au travers de centaines d’actions ce jour là dans le monde, nous partagerons le même message : nous sommes mobilisé·e·s. Au contraire du gouvernement Macron qui composé d’élu·e·s qui n’ont jamais intégré la transition écologique et sociale au cœur de leur projet politique. Au contraire aussi de l’Europe qui est au service des lobbies et des multinationales, et des acteurs financiers qui favorisent le rechaussement climatiques par projets insoutenables à l’équilibre de la vie sur terre. Partout en France nous serons dans nos rues ! Faisons en sorte que notre mouvement soit impossible à ignorer par les élu·e·s et les institutions. Construisons un mouvement puissant et durable pour faire gagner les enjeux environnementaux face aux intérêts économiques.
et le matin , regardons et partageons le cours de l’éFI sur la gestion de l’eau
Bienvenue au tour d’ALTERNATIBA 2018 à Créteil avant leur Tour de France de 5800km à pédales du 9 juin au 6 octobre sous le thème de « changeons le système / pas le climat ».
Ils vont à la rencontre des initiatives alternatives et citoyennes près de chez vous.
Nous avons pris ce jour-là des contacts pour la lutte contre le 3eme incinérateur à Créteil avec d’autres groupe citoyens dans le va de marne.
Tracts dénonçant les conséquences négatives qu’engendrerait la création d’un 3e four à l’incinérateur de déchets à Créteil situé 10 rue des Malfourches . Plus de camions et de déchets incinérés pour les habitants, malgré un discours ventant le caractère écologique du projet ! Un cas d’école de greenwashing !